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Santé connectée : quelle place dans l’entreprise ?

Santé connectée : quelle place dans l’entreprise ?

Après la révolution Internet dans les années 80-90, nous entrons aujourd’hui dans l’ère des objets connectés aussi appelés « e-objets ». Grâce aux nouvelles technologies, se sont tous nos objets du quotidien qui deviennent intelligents : balance, réfrigérateur et même vêtements pour améliorer notre santé et notre bien-être. Pourtant, si ceux-ci s’installent dans nos maisons, qu’en est-il ne notre lieu de travail ?

Les nouvelles attentes des employés

A ce jour, 29% des entreprises possèdent des objets connectés, mais seulement 10% ont réellement commencé à les utiliser. Il peut s’agir de logiciels de suivi administratif (emploi du temps, partage de données, etc) ou encore de gestion de dossier via des applications smartphones. Dans cet environnement, quelle place pour la santé connectée ? Les salariés sont de plus en plus sensibles à leur épanouissement au travail et cela passe naturellement par la santé. Récemment, des idées de sièges, de bureau, de souris ou encore de stylos connectés sont en réflexion avec pour objectif d’analyser la posture, la fatigue ou encore le stress grâce à ces e-objets.

Un développement freiné

Pourtant, malgré les avantages non négligeables des objets de santé connectée en entreprise, plusieurs obstacles viennent freiner leur progression fulgurante. Les deux principaux sont la confidentialité et la protection des informations ainsi recueillies. En effet, c’est plus de 70% des Français qui ne font pas confiance à la protection de leurs données si elles sont analysées par un e-objet. A ce premier problème vient se greffer celui législatif. La CNIL note en outre que la collecte des informations relatives à la santé est interdite si le salarié n’a pas donné son accord.

Quelles solutions ?

Pour surmonter ces obstacles, un cadre législatif et juridique strict doit être créé pour administrer l’instauration d’objets de santé connectée en entreprise et empêcher les écarts quant au recueil d’informations personnelles. Pour ce faire, le cryptage de data est une solution qui pourrait être apportée. Enfin, des formations et des sensibilisations pourraient renseigner le service informatique de ces structures.