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Rembourser vos soins d’aromathérapie par votre mutuelle

L’aromathérapie est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes comme les essences et les huiles essentielles. Comment  les utiliser ?

Quelles précautions prendre avant d’entamer un traitement ? Où trouver conseil ?

Quelle mutuelle choisir pour couvrir les soins?

Qu’est ce que l’aromathérapie ?

L’aromathérapie est une médecine douce qui fait partie de la branche de la phytothérapie. Plus précisément, c’est une approche thérapeutique qui utilise l’essence des plantes pour soigner principalement les troubles du quotidien et qui peut parfois venir en complément d’un traitement médicamenteux, pour renforcer le processus de guérison.

Même s’il existe des controverses à son sujet, concernant notamment les fondements de son efficacité, cette méthode est très utilisée et présente des avantages tels que l’absence d’accoutumance, la facilité d’utilisation et ses nombreuses propriétés. En effet, l’aromathérapie a des vertus purifiantes, assainissantes et antiseptiques. On remarque ainsi que les essences de plantes auxquelles on a recours sont de plus en plus prisées aux dépens des antibiotiques. En effet, contrairement à ces derniers, elles auraient plus tendance à préserver la flore intestinale tout en éliminant les mauvaises bactéries, maintenant ainsi un équilibre naturel dans l’organisme.

Les huiles essentielles

Les traitements en aromathérapie se trouvent sous la forme d’huiles essentielles. Ce sont des substances liquides, odorantes, issues de plantes et obtenues à l’issue d’une distillation ou d’une extraction par solvants. Contrairement à ce que laisse supposer leur nom, sachez qu’elles ne contiennent pas de corps gras. Pour vous en assurer par vous-même, vous pourrez par exemple observer qu’elles ne tachent pas le papier en séchant.

Ces solutions sont très fortement concentrées, ce qui pourra expliquer parfois un prix un peu élevé. Ainsi, pour avoir 1L d’huile essentielle, il faudra par exemple 100kg de lavande, 500kg de thym ou même 5 tonnes de pétales de rose !

Sous leur emballage d’origine, vous pourrez conserver vos huiles essentielles 3 à 5 ans, à condition de bien fermer les flacons (le liquide est très volatil et pourrait vite s’évaporer), à l’abris de la lumière (préférez donc les flacons colorés), entre 5 et 35 degrés. Petit détail : les essences d’agrumes se conservent moins bien et devront être renouvelées tous les ans.

Comment utiliser les huiles essentielles ?

Il existe plusieurs modes d’administration des huiles essentielles. Tous les professionnels s’accorderont néanmoins sur le danger que peut représenter une absorption directe, sans dilution du produit. Quoi qu’il arrive, respectez toujours la posologie qui vous a été recommandée.

Voici les utilisations les plus fréquentes :

  • Par voie orale, quelques gouttes sur un morceau de sucre à laisser fondre, sur une cuillère de miel ou une boulette de pain.
  • Par voie rectale, en suppositoire.
  • Par voie cutanée, en massages et frictions. Toujours diluer les huiles avec une huile végétale, comme de l’huile d’avocat par exemple, avant de les appliquer à même la peau.
  • Par voie respiratoire, en diffusion (utiliser un diffuseur adapté) ou par inhalation (quelques gouttes dans un bol d’eau bouillante au-dessus duquel on se placera pendant une dizaine de minutes, un linge sur la tête).

Attention, danger !

Si l’aromathérapie est appelée « médecine douce » elle n’est pas inoffensive pour autant. En respectant bien les indications, vous serez sans doute entièrement satisfait par un traitement aromathérapeutique. Cependant, les huiles essentielles sont si fortement concentrées en plantes, qu’elles comportent un risque réel de toxicité.

Il faudra donc impérativement respecter les contre-indications et précautions suivantes :

  • Ne jamais utiliser d’huile essentielle pure au niveau rectal, génital, auditif, nasal ou ophtalmologique.
  • Ne pas s’exposer au soleil après avoir utilisé une huile essentielle, surtout si vous êtes facilement sujet aux allergies : bon nombre d’entre elles sont photosensibilisantes.
  • En cas d’allergie, effectuer un test sur une petite surface de peau avant utilisation.
  • Ces traitements sont fortement déconseillés chez la femme enceinte (surtout les trois premiers mois de grossesse) et chez l’enfant de moins de sept ans.
  • Ne pas exposer un enfant de moins d’un an à une huile essentielle diffusée dans la pièce.
  • Eviter de diffuser une huile essentielle pendant plus de 20 minutes.

En cas de doute, demandez toujours conseil à un professionnel : il saura vous conseiller.

A qui s’adresser pour demander conseil ?

S’il n’existe pas de formation officielle aujourd’hui concernant l’aromathérapie, certains professionnels de la santé ont malgré tout une certaine expertise dans le domaine. Si vous achetez vos huiles essentielles en magasin, vous pourrez certainement demander conseil sur place et recevoir ainsi toutes les indications nécessaires au bon suivi de votre traitement. Il est également fortement recommandé de réaliser une simulation via un comparateur de devis de mutuelle afin de connaître quelle complémentaire couvre les différentes dépenses associées.

Votre pharmacien restera sans doute votre interlocuteur privilégié. Si la réponse que vous attendez dépasse ses compétences techniques, il pourra d’ailleurs contacter le laboratoire de votre produit pour mieux vous porter conseil. N’hésitez pas à lui poser vos questions.

Il est toujours recommandé de demander l’avis d’un professionnel avant d’entamer un traitement. Vous pouvez ainsi vous adresser à un naturopathe, un phyto-aromathérapeute ou plus simplement à un aromathérapeute.