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VIH : prévention et dépistage

Beaucoup de fausses idées circulent encore sur le VIH (responsable du sida) et sur les risques qui lui sont liés.  Apprenez-en un peu plus et sachez quand et où se faire dépister en cas de risque.

Quand dois-je m’inquiéter ?

La transmission du virus du sida (VIH : virus de l’immunodéficience humaine) n’a lieu que dans des circonstances très précises. Ainsi, le risque n’existe pas en cas de baiser, d’étreinte, d’éternuement, de piqûre d’insecte, du partage d’un verre ou d’un vêtement par exemple.

Nombreux sont ceux qui s’interrogent également sur les risques qui peuvent exister lorsque l’on donne son sang ou que l’on en reçoit. Il est bon de savoir que le don de sang est extrêmement réglementé. Le sang est testé plusieurs fois, le donneur soumis à un interrogatoire draconien et toutes les précautions possibles sont prises. Ainsi s’il existe un risque résiduel, celui-ci est infime (dans le cas du VIH : 1 pour 2 500 000 dons). L’EFS (Etablissement Français du Sang) n’hésite ainsi pas à refuser un don de sang ou à détruire le sang collecté s’il y a le moindre doute.

De la même manière, le risque d’être contaminé lors d’une bagarre par exemple, en recevant du sang sur la main est très faible : la peau constitue en elle-même une barrière pour le virus. La contamination ne peut se faire que si le sang frais d’une personne séropositive coule sur une plaie conséquente, récente et non cicatrisée (les petites égratignures, plaies superficielles et/ou déjà cicatrisées ne permettent pas la transmission).

Il est possible d’être contaminé dans les cas suivants :

  • Si vous avez un rapport sexuel non-protégé (pénétration vaginale, anale ou buccale) avec une personne séropositive.
Accompagner
  • Si vous avez partagé un matériel d’injection intraveineuse (partage d’une seringue dans le cas d’une prise de drogues par exemple), si vous avez été accidentellement piqué chez un professionnel de santé, si vous avez bénéficié d’une transfusion de sang avant 1985 ou si vous avez été exposé à un échange sanguin d’une quelconque nature.
  • L’enfant peut également être contaminé par la mère lors de la grossesse ou de l’allaitement.

Il est important de savoir que la transmission du virus ne peut se faire qu’en cas de rapport direct et qu’elle n’est pas systématique. Cependant, si vous avez le moindre doute, le mieux sera toujours d’en parler à votre médecin ou de faire directement un dépistage.

Le dépistage doit idéalement se faire 6 semaines après la date de contamination. Si le test est fait avant, il est en effet possible que le virus ne soit pas détecté dans les analyses sanguines bien qu’il soit présent. Si le résultat peut être positif avant que soient passées les 6 semaines, un résultat négatif ne sera sûr que si vous n’avez pas été exposé à un risque de contamination dans les 6 dernières semaines.

Où faire un test de dépistage ?

Il existe deux possibilités pour faire un test de dépistage du VIH :

Vous pouvez d’abord en discuter avec votre médecin qui, s’il estime que le test est nécessaire, vous fournira une ordonnance vous prescrivant une analyse de sang. Celle-ci se fait dans un laboratoire d’analyses médicales et se déroule comme n’importe qu’elle autre analyse.

Vous pouvez également vous présenter dans un centre CDAG (Consultation de Dépistage Anonyme et Gratuit) aux horaires d’ouverture ou sur prise de rendez-vous. Toutes les démarches qui y sont effectuées sont entièrement anonymes : un numéro  vous est attribué à votre arrivée, et c’est seulement sur présentation de ce numéro (et non de votre carte d’identité ou de votre carte de Sécurité sociale) que vous seront délivrés les résultats.

Trouvez la liste des CDAG ici.

Le test de dépistage peut se faire à n’importe quel moment de la journée, vous n’avez pas besoin d’être à jeun pour faire la prise de sang.

Le délai minimum pour obtenir vos résultats varie généralement de 24h à 3 jours. Selon les laboratoires ou les centres CDAG, ce délai pourra s’étendre à quelques jours.
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Combien ça coûte ?

Le prix du test, si vous effectuez le dépistage dans un laboratoire d’analyses médicales, comprend les éléments suivants :

  • Le prix de la consultation chez le médecin, remboursé par la Sécurité sociale à hauteur de 70% du tarif conventionnel (soit 15,10 € déduction faite de la franchise de 1 €). Votre mutuelle peut prendre en charge le montant restant, renseignez-vous auprès d’elle pour en savoir plus.
  • Le prix du prélèvement sanguin remboursé partiellement par la Sécurité sociale et par votre mutuelle.
  • Le prix du test de laboratoire, entièrement pris en charge par la Sécurité sociale.

Si le test de dépistage est effectué dans un centre CDAG, il est entièrement gratuit et anonyme.