Rembourser votre chirurgie réfractive par votre mutuelle
La chirurgie réfractive est une intervention chirurgicale qui permet de corriger les défauts de la vision comme la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. C’est une alternative durable aux lentilles et aux lunettes puisque grâce à la chirurgie réfractive, les troubles de la vision sont soignés sur le long terme. Avec une chirurgie réfractive, plus besoin d’une paire de lunettes pour y voir clair ! Cependant, le coût d’une intervention est onéreux et sans une bonne couverture de votre mutuelle santé, vous risquez d’avoir une dépense hors budget. Une rapide analyse sur un comparateur de devis vous permettra donc de choisir l’assurance optique correspondant à vos besoins.
Une chirurgie réfractive : qu’est-ce que c’est ?
C’est une opération consistant à soigner les troubles de la vue par le biais de la chirurgie. Pour pouvoir bénéficier de l’intervention chirurgicale, le défaut visuel doit être stabilisé (vers l’âge de 20 – 25 ans pour la myopie, par exemple). Le jour de l’intervention, il est recommandé de venir accompagné(e) afin que la personne puisse ramener le patient à son domicile. L’intervention, qui dure moins de 30 minutes (15 minutes par œil), se déroule sous anesthésie locale. Une fois l’opération réalisée, vous porterez des coques de protection ou encore une paire de lunettes de soleil.
Le taux de réussite d’une opération réfractive est de 98% et les anciens myopes peuvent alors vivre sans lunettes. Après l’opération, il faut attendre quelques jours, voire quelques semaines, avant de retrouver une vue correcte.
La Sécurité Sociale rembourse-t-elle la chirurgie réfractive ?
Considérée comme une opération de confort par l’assurance maladie, la chirurgie réfractive de l’œil n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale. Le coût moyen d’une intervention est estimée entre 2000 à 3000 € pour les deux yeux selon la technique utilisée et l’importance du défaut initial. Ainsi, sans complémentaire santé, la totalité du coût de l’opération devra être réglée de votre poche.
La mutuelle santé peut-elle intervenir dans le remboursement ?
La chirurgie des yeux peut être prise en charge par certaines mutuelles optiques proposant des forfaits spécifiques : chirurgie réfractive pour la myopie, l’hypermétropie, la presbytie, traitement de la cataracte… Certaines complémentaires proposent même des bonus au fil des années et augmentent donc vos remboursements selon votre fidélité. Soyez vigilantes aux libellés, certaines mutuelles limitent leurs remboursements (seulement la chirurgie réfractive de la myopie par exemple), ou incluent cette prestation dans le forfait global optique. Un simple devis gratuit d’assurance santé vous permettra de comparer nos différents partenaires selon vos besoins.
Exemple : Je dois me faire opérer pour une myopie. Le coût de l’opération est de 2 800 € pour les deux yeux soit 1 400 € par œil.
– Sans mutuelle santé : La Sécurité sociale ne prend pas en charge les opérations de chirurgies réfractives. Je devrai donc payer 2 800 € de ma poche.
– Avec mutuelle santé : ma mutuelle santé me rembourse à hauteur de 1 000 € par an pour un oeil. Ainsi, sur 2 800 €, seuls 800€ devront être versés de ma poche.
La chirurgie réfractive est-elle risquée ?
Ce type de chirurgie plutôt nouvelle à l’échelle de la médecine permet aujourd’hui aux patients de retrouver partiellement ou totalement une vue nette, mais ces différentes techniques sont-elles totalement fiables ?
Chirurgie réfractive : peut-on avoir confiance ?
Chaque année, ce sont plus de 100 000 personnes en France qui optent pour la chirurgie réfractive. Les techniques opératoires, plus ou moins récentes, permettent de corriger différents troubles de la vision : myopie, astigmatisme et hypermétropie.
Les candidats sont en général des patients porteurs de lunettes ou de lentilles souhaitant se libérer de cette contrainte.
Ces interventions sont-elles vraiment fiables et sans risques ? Existe-t-il des contre-indications ? Quels critères prendre en compte dans le choix du chirurgien et de la clinique?
Autant de questions qui nécessitent de s’informer auprès de professionnels de santé. Le site du Syndicat National des Ophtalmologistes de France (www.snof.org) apporte notamment des réponses pratiques et fiables sur la chirurgie réfractive.
Panorama des différentes techniques de chirurgie réfractive
La chirurgie réfractive, comme son nom l’indique, permet de corriger les anomalies liées à la réfraction de la lumière dans l’œil.
Dans un œil normal, la cornée et le cristallin modifient la trajectoire des rayons lumineux pour former ainsi l’image sur la rétine.
L’œil myope, qualifié de « trop long », forme les images en avant de la rétine. L’œil hypermétrope, trop court, forme les images en arrière de la rétine. Enfin l’œil astigmate présente des anomalies de courbure cornéenne.
Les lunettes, lentilles et la technique de la chirurgie réfractive permettent de modifier le trajet de ces rayons lumineux pour former correctement l’image sur la rétine.
La chirurgie réfractive englobe plusieurs techniques :
Pour les myopies légères et moyennes
- La chirurgie au laser excimer : deux techniques permettent de modifier la forme de la cornée en réalisant une ablation du tissu cornéen. La première, appliquée en surface (laser excimer de surface), est d’une courte durée (quelques minutes) mais reste assez douloureuse. La seconde appelée « intrastromal » (laser intrastromal ou Lasik), est une technique récente, réalisée sous anesthésie locale et reste peu douloureuse.
Ces techniques sont utilisées depuis quelques années mais leurs effets à long terme ne sont pas encore connus.
- La technique d’incision cornéenne : Elle consiste à inciser en profondeur la cornée permettant ainsi de modifier sa forme. Les incisions appliquées de manière radiaire périphérique permettent de corriger les myopies faibles et moyennes. Appliquées de manière transverses ou arciformes, elles permettent de corriger l’astigmatisme.
Cette technique n’assure pas une correction stable, en effet la vision à long terme peut alors évoluer vers l’hypermétropie.
Pour les myopies plus fortes et les hypermétropies
- La technique des anneaux intra-cornéens : Elle consiste à insérer des segments d’anneaux synthétiques dans l’épaisseur de la cornée et ainsi à modifier sa forme.
Cette technique, récente, ne permet pas un recul assez suffisant sur la tolérance à long terme et sur la stabilité de la correction. Toutefois, le principal avantage de cette technique est sa réversibilité. Les anneaux peuvent être retirés en cas de complication.
- La technique des implants intraoculaires : Elle permet de placer des lentilles réfractives en avant du cristallin et modifie ainsi le trajet des rayons lumineux.
Cette technique nécessite l’ouverture de l’œil et peut donc induire des complications au niveau des différents tissus.
Vers une nouvelle technique permettant de soigner tous les types de myopies?
L’intralaser est une nouvelle technique permettant de soigner tous les types de myopies. Ce laser ne nécessite pas l’usage de lame pour pratiquer la découpe de la cornée, toute l’opération se fait au laser. Une technique prometteuse mais encore trop récente pour permettre de se faire un avis fiable.
La chirurgie réfractive est-elle aussi efficace qu’une correction par lentilles ou lunettes ?
Certains ophtalmologues s’entendent à dire que le meilleur outil de correction des myopies moyennes et fortes reste les lentilles ou les lunettes. En effet, pour une certaine catégorie de myopes, à correction égale, un porteur de lentilles aura une meilleure vision des contrastes et des distances par rapport à une personne myope ayant subi une opération. Néanmoins l’acuité visuelle reste la même (capacité à discerner un petit objet sur une distance fixe).
Quand choisir de se faire opérer de la myopie ?
Pour toute intervention chirurgicale, il faut attendre que la myopie se soit stabilisée.
Ainsi généralement, les myopies légères (-3 dioptries) et moyennes (de -3 à 6 dioptries) peuvent se faire opérer dès l’âge de 20 ans. Il faut attendre 28 ans pour corriger les myopies fortes (excédant les -6 dioptries).
Les risques liés aux différentes techniques de chirurgie réfractive
Il n’existe aucune garantie en termes de résultat : il dépend du phénomène de cicatrisation propre à chaque individu. Une seconde intervention ou une correction supplémentaire (lunettes, lentilles) est parfois nécessaire.
Comme pour toute intervention chirurgicale, le risque zéro n’existe pas. Même si le pourcentage est très faible, des complications allant des plus anodines aux plus graves sont envisageables.
Parmi les effets indésirables : la perception de halos (perception de halos colorés autour des couleurs vives), une tendance à l’éblouissement, une réduction de l’acuité visuelle, une gêne en vision nocturne, une vision dédoublée, une déformation des images, un abaissement de la paupière supérieure. Ces complications passagères ou définitives peuvent nécessiter un traitement médical ou chirurgical.
Des complications plus graves conduisant à la perte de la vue ou à la perte de l’œil peuvent se produire. Ces éventualités sont tellement exceptionnelles que leur fréquence sont impossibles à évaluer.
Quel chirurgien pour quel type d’établissement ?
Avant toute opération des yeux, un bilan ophtalmologique vous permettra de savoir si vous pouvez être opéré sans risque. C’est donc chez votre ophtalmologiste que vous récolterez le plus d’informations sur le choix de votre chirurgien ou du centre. C’est aussi lui qui assurera votre suivi après les visites de contrôle et qui dépistera les éventuelles maladies oculaires.
Quels sont les prix d’une chirurgie réfractive des yeux ?
La chirurgie réfractive n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. Néanmoins certaines mutuelles la prennent en charge. Pour comparer les offres de mutuelles qui prennent en charge la chirurgie réfractive et accéder aux exemples de remboursements.
Il faut compter entre 1 000 et 1 500 euros par œil pour une opération au laser. 3 500 euros pour l’intralaser pour les deux yeux et de 2 500 à 3 500 euros pour la pose d’implants (pour les deux yeux). Une bonne mutuelle optique couvrant cette chirurgie est donc plus que conseillée.
FAQ : le remboursement de la chirurgie réfractive
Qu’est-ce que la chirurgie réfractive ?
La chirurgie réfractive regroupe un ensemble de techniques visant à corriger les troubles de la réfraction, tels que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Réalisée grâce à un laser, cette intervention permet au patient de se passer de lunettes et lentilles en remodelant la cornée. Parmi les techniques les plus courantes, on retrouve le LASIK (Laser in situ Keratomileusis), le PKR (Photokératectomie Réfractive) et le SMILE (Small Incision Lenticule Extraction). Le laser femtoseconde est souvent utilisé dans ces procédures pour améliorer la précision et la sécurité de l’opération.
Quel est le rôle de la Sécurité sociale dans le remboursement de la chirurgie réfractive ?
La chirurgie réfractive est considérée comme une chirurgie de confort, ce qui signifie qu’elle ne fait pas l’objet d’un remboursement par la Sécurité sociale (CPAM). Seules certaines opérations de la vision justifiées par une nécessité médicale, comme l’opération de la cataracte, peuvent bénéficier d’une prise en charge. Le taux de remboursement étant nul pour la plupart des interventions correctives, il est conseillé de se renseigner auprès de sa mutuelle pour connaître d’éventuels forfaits de remboursement.
Quelle mutuelle choisir pour le remboursement de la chirurgie réfractive ?
Le choix d’une mutuelle pour la chirurgie réfractive repose sur plusieurs critères, notamment le montant de la prise en charge, les plafonds annuels et les conditions spécifiques du contrat de mutuelle santé. Certaines mutuelles proposent des forfaits pouvant atteindre 1 500 € par œil, tandis que d’autres ne remboursent pas du tout ce type d’intervention. Il est recommandé de comparer les offres et de vérifier si la mutuelle couvre bien une opération de la myopie ou d’autres troubles de la réfraction.
Quels sont les prix de la chirurgie réfractive ?
Le prix d’une opération dépend de plusieurs facteurs, dont la technique utilisée, l’expérience du chirurgien et la localisation de la clinique. En moyenne, le coût varie entre 1 000 € et 2 500 € par œil. Voici un aperçu des prix moyens selon les techniques :
PKR : entre 1 000 € et 1 500 € par œil
LASIK : entre 1 500 € et 2 500 € par œil
SMILE : environ 2 000 € à 2 500 € par œil
Les patients doivent également considérer le reste à charge, notamment si leur mutuelle ne propose pas de remboursement pour l’opération. Avant toute intervention, il est conseillé de demander un devis détaillé incluant les frais de consultation, d’intervention et de suivi post-opératoire.
Quels sont les risques de la chirurgie réfractive ?
Bien que les techniques modernes offrent un haut niveau de sécurité, les risques de la chirurgie réfractive existent. Parmi eux :
Sécheresse oculaire temporaire
Sensibilité accrue à la lumière
Altérations de la vision nocturne (halos, éblouissements)
Rarement, complications liées à la cicatrisation de la partie superficielle de la cornée
La récupération visuelle varie selon la technique utilisée : le LASIK permet généralement un retour rapide à une vision nette, tandis que la PKR nécessite une récupération plus progressive. Un suivi post-opératoire est essentiel pour surveiller l’évolution et traiter d’éventuels effets secondaires.
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