Apnée du sommeil : bientôt une alternative au masque nocturne ?
On estime que 2 à 3 millions de Français souffrent d’apnée du sommeil, mais la majorité l’ignore : près de 70 à 80 % des personnes concernées ne savent pas qu’elles en sont atteintes. Ce trouble provoque des arrêts respiratoires répétés pendant la nuit, entraînant fatigue chronique, hypertension, voire risques cardiovasculaires.
Le traitement le plus courant repose sur l’utilisation d’un appareil à pression positive continue (PPC), plus connu sous le nom de masque CPAP. Cet équipement maintient les voies respiratoires ouvertes grâce à un flux d’air.
En France, environ 1,6 million de personnes ont été équipées d’un masque CPAP ces dernières années. Mais en pratique, seuls 500 000 à 900 000 patients sont aujourd’hui diagnostiqués et réellement suivis. Beaucoup abandonnent en effet ce traitement contraignant malgré son efficacité reconnue.
Un nouveau traitement en test : une pilule contre l’apnée
Bonne nouvelle : une entreprise américaine, Apnimed, développe un traitement oral baptisé AD109. Lors d’un essai clinique mené sur 646 patients, il a permis de réduire de 56 % les épisodes d’apnée. Une avancée prometteuse qui pourrait changer la vie de millions de personnes.
L’idée : renforcer certains muscles de la gorge pour éviter l’effondrement des voies respiratoires, sans recourir au masque.
Et pour les patients français ?
Pour l’instant, le masque reste le seul traitement remboursé par la Sécurité sociale et les mutuelles. Si le traitement oral confirme son efficacité et obtient une autorisation de mise sur le marché, il pourrait devenir une alternative intéressante, mais il faudra attendre encore 2 à 3 ans.
En attendant, une bonne complémentaire santé permet déjà de :
- Prendre en charge le coût du masque et du suivi médical (location de l’appareil, maintenance, consultations spécialisées).
- Faciliter l’accès aux spécialistes du sommeil, comme les pneumologues, ORL ou neurologues, aux agendas bien remplis. Certaines complémentaires proposent en effet des réseaux de soins partenaires ou des services d’orientation, réduisant les délais d’attente.
- Mieux rembourser les examens complémentaires (comme la polysomnographie en centre du sommeil ou les tests nocturnes à domicile).
La Sécurité sociale prend en charge une partie de ces actes, mais une mutuelle peut compléter le remboursement, limitant ainsi le reste à charge.
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Toutes les mutuelles ne couvrent pas de la même façon l’apnée du sommeil. Certaines prennent en charge uniquement la location ou l’achat du masque, d’autres proposent des forfaits plus complets, incluant suivi médical ou même l’achat total de l’équipements.
En comparant, vous pouvez :
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- Économiser sur vos frais liés au traitement et aux examens
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On estime que 2 à 3 millions de Français souffrent d’apnée du sommeil, mais la majorité l’ignore : près de 70 à 80 % des personnes concernées ne savent pas qu’elles en sont atteintes. Ce trouble provoque des arrêts respiratoires répétés pendant la nuit, entraînant fatigue chronique, hypertension, voire risques cardiovasculaires.
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