Prise en charge de la maladie d’Alzheimer et remboursements

Prise en charge Mutuelle de la maladie d’Alzheimer

En France, près de 900 000 personnes sont concernées par la maladie d’Alzheimer1, qui touche majoritairement les personnes âgées. Si aucun traitement curatif n’existe actuellement, des moyens de prise en charge sont mis en place pour accompagner les malades et leurs proches, notamment via des soins médicaux et des dispositifs adaptés. Dans ce contexte, il est essentiel de bien comprendre les modalités de remboursement des soins et aides disponibles pour soulager le fardeau des familles. Découvrez la prise en charge de la maladie d’Alzheimer par l’Assurance maladie et les mutuelles.

Mutuelle Seniors

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est une affection progressive du cerveau qui touche principalement la mémoire et d’autres fonctions importantes comme le langage et la prise de décision. Elle est la principale cause de perte d’autonomie chez les personnes âgées, impactant à la fois les malades et leurs proches. 

Origine de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est causée par une dégénérescence progressive des neurones dans certaines zones du cerveau, notamment celles liées à la mémoire. Cette dégradation est liée à l’accumulation de deux protéines : la bêta-amyloïde et la protéine tau, qui s’agglutinent et perturbent le fonctionnement normal des cellules nerveuses. Ces changements dans le cerveau peuvent se produire lentement, souvent sans symptômes apparents, pendant plusieurs années2.

Symptômes de la maladie d’Alzheimer

Les premiers signes de la maladie d’Alzheimer sont souvent des oublis répétés et une difficulté à se repérer dans le temps ou dans l’espace. À mesure que la maladie avance, les symptômes deviennent plus marqués. Les personnes touchées peuvent avoir des difficultés à accomplir des gestes quotidiens comme se laver, s’habiller, ou même reconnaître leurs proches. Des troubles du comportement peuvent aussi apparaître, comme de l’anxiété ou de l’agitation3.

Évolutions de la maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer évolue généralement par étapes : un début léger où la personne conserve une certaine autonomie, puis un stade modéré avec une perte progressive d’indépendance, et enfin un stade plus avancé où l’autonomie est presque totalement perdue. À chaque étape, les symptômes deviennent plus difficiles à gérer, et les besoins d’accompagnement augmentent. L’évolution de la maladie peut durer plusieurs années, et chaque cas est unique en fonction de l’individu et de son environnement.


Maladie d’Alzheimer : quels traitements ?

Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour la maladie d’Alzheimer, ce qui rend sa prise en charge complexe. Toutefois, plusieurs traitements permettent de ralentir la progression de la maladie et d’améliorer la qualité de vie des personnes touchées. Les médicaments actuellement utilisés sont principalement destinés à atténuer les symptômes, notamment ceux liés à la mémoire et aux fonctions cognitives.

Les médicaments les plus courants dans le traitement de la maladie d’Alzheimer sont les inhibiteurs de la cholinestérase, comme le donépézil, la rivastigmine et la galantamine. Ces médicaments agissent en augmentant les niveaux de certains neurotransmetteurs dans le cerveau, ce qui peut aider à améliorer la communication entre les cellules nerveuses. Bien qu’ils ne guérissent pas la maladie, ces traitements peuvent ralentir ses effets, en particulier dans les stades légers à modérés de la maladie4.

Un autre médicament, la mémantine, est souvent prescrit pour les stades plus avancés de la maladie. Il agit différemment des inhibiteurs de la cholinestérase, en régulant l’activité du glutamate, un neurotransmetteur impliqué dans l’apprentissage et la mémoire. La mémantine peut aider à limiter la perte de mémoire et à améliorer certaines fonctions cognitives.

En complément de ces traitements médicamenteux, une prise en charge globale est essentielle. Des thérapies comportementales, des activités cognitives et physiques adaptées, ainsi qu’un soutien psychologique pour les patients et leurs proches peuvent améliorer le quotidien des malades. Dans ce cadre, une mutuelle santé bien choisie peut jouer un rôle clé en prenant en charge une partie des frais liés à ces soins, souvent non remboursés par la Sécurité sociale. 


Quelle prise en charge pour la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer étant reconnue comme une affection longue durée (ALD), elle bénéficie d’une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie pour l’ensemble des soins et traitements directement liés à la maladie. 

Par l’Assurance maladie

L’Assurance maladie prend en charge à 100 % les soins et traitements nécessaires pour la maladie d’Alzheimer5, incluant les actes de soins médicaux, les médicaments prescrits pour ralentir l’évolution de la maladie, ainsi que certaines aides à domicile. Toutefois, les dépassements d’honoraires, les franchises médicales et certains soins annexes peuvent entraîner un reste à charge pour le patient, ce qui peut rapidement devenir lourd à supporter financièrement, en particulier dans les stades avancés de la maladie.

Par la mutuelle

Pour limiter le reste à chargesouscrire à une mutuelle santé adaptée est essentiel. Une bonne mutuelle peut couvrir les dépassements d’honoraires, les frais d’hospitalisation et les soins à domicile, souvent nécessaires dans la prise en charge des personnes atteintes d’Alzheimer. Envisager une mutuelle senior performante, incluant des garanties pour la dépendance, permet de mieux gérer les dépenses liées à la maladie. Pour trouver l’offre qui vous convient le mieux, n’hésitez pas à consulter notre comparateur de mutuelles en ligne pour obtenir des conseils personnalisés.

En résumé, la maladie d’Alzheimer, bien qu’encore incurable, bénéficie d’une prise en charge importante par l’Assurance maladie, couvrant les soins directement liés à la pathologie. Cependant, des frais supplémentaires peuvent surgir, notamment en raison des dépassements d’honoraires et des soins annexes. Souscrire une mutuelle santé adaptée est essentiel pour alléger le reste à charge et garantir un meilleur accompagnement au quotidien. Enfin, le soutien aux aidants et les solutions de prise en charge, comme les accueils de jour ou l’hébergement, contribuent à améliorer la qualité de vie des malades et de leurs proches.

  1. https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/alzheimer-maladie ↩︎
  2. https://www.francealzheimer.org/comprendre-la-maladie/la-maladie-dalzheimer/premiers-reperes-maladie/ ↩︎
  3. https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/maladie-alzheimer/symptomes-diagnostic ↩︎
  4. https://www.francealzheimer.org/comprendre-la-maladie/la-maladie-dalzheimer/premiers-reperes-maladie/#traitement_alzheimer ↩︎
  5. https://www.ameli.fr/medecin/exercice-liberal/prise-charge-situation-type-soin/situation-patient-ald-affection-longue-duree/definition-ald ↩︎

FAQ : Prise en charge de la maladie d’Alzheimer et remboursements

La maladie d’Alzheimer est-elle reconnue en ALD et que couvre l’Assurance maladie ?

Oui, la maladie d’Alzheimer fait partie des affections de longue durée exonérantes. À ce titre, les soins directement liés à la pathologie sont pris en charge à 100 % sur la base de remboursement de l’Assurance maladie, dès lors qu’ils figurent dans le protocole de soins établi par le médecin traitant. Cette prise en charge concerne les consultations spécialisées, les examens diagnostiques et de suivi, les séances de rééducation et d’accompagnement, les hospitalisations en lien avec la maladie, ainsi que les transports sanitaires prescrits lorsque la situation clinique le justifie. En pratique, l’ALD supprime le ticket modérateur, mais elle ne neutralise pas les franchises médicales, la participation forfaitaire, les éventuels dépassements d’honoraires et certains frais annexes comme le forfait hospitalier ou les prestations non inscrites à la nomenclature. Pour bénéficier du 100 %, il est nécessaire de respecter le parcours de soins coordonné autour du médecin traitant et de présenter ses prescriptions lors des rendez-vous. Une complémentaire santé adaptée permet d’absorber le reste à charge persistant et d’améliorer la couverture des besoins qui ne relèvent pas strictement de l’ALD.

Quels soins et aides liés à Alzheimer restent souvent à votre charge malgré l’ALD ?

Malgré l’ALD, certains coûts demeurent fréquents. Les dépassements d’honoraires des médecins de secteur 2, la chambre particulière lors d’une hospitalisation, ou encore le forfait hospitalier journalier peuvent générer un reste à payer. À domicile, l’aide à la vie quotidienne comme le ménage, les courses, la préparation des repas ou une présence de nuit ne relève pas de soins et n’est généralement pas remboursée par l’Assurance maladie. Les ateliers mémoire non médicaux, une partie des séances de psychologue hors dispositifs dédiés, certaines séances d’ergothérapie en libéral ou des approches non conventionnelles peuvent aussi rester à charge. Côté équipements, plusieurs aides techniques et aménagements du logement ne sont pas inscrits à la liste de produits remboursables, comme la téléassistance, la domotique, les protections pour l’incontinence ou certaines adaptations de salle de bain. Les transports non prescrits et les prestations hors parcours de soins ne sont pas davantage couverts. Une mutuelle senior bien calibrée et les aides publiques disponibles permettent de limiter ces dépenses et de sécuriser l’accompagnement au quotidien.

Comment choisir une mutuelle senior adaptée à la prise en charge de la maladie d’Alzheimer ?

Le choix d’une mutuelle doit se concentrer sur la réduction du reste à charge là où il est le plus probable. Des remboursements renforcés sur l’hospitalisation, incluant le forfait hospitalier et la chambre particulière, sont essentiels, de même qu’une bonne prise en charge des dépassements d’honoraires en médecine spécialisée et en imagerie. Des forfaits dédiés à l’aide à domicile, à la téléassistance, aux soins de support et à certains équipements non remboursés par la Sécurité sociale peuvent faire la différence dans la durée. Des garanties solides en dentaire, optique et audiologie sont pertinentes car ces postes, bien que non spécifiques à Alzheimer, impactent fortement le budget des seniors. Vérifiez l’existence du tiers payant étendu, des plafonds élevés, de délais de carence réduits et de services d’assistance tels que le rapatriement, l’accompagnement au retour à domicile après hospitalisation et le soutien aux aidants. Des options dépendance ou une rente en cas de perte d’autonomie peuvent compléter utilement la couverture. Pour comparer objectivement les niveaux de remboursement et obtenir une solution personnalisée, utilisez un comparateur de mutuelles en ligne et demandez des devis détaillés poste par poste.

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