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Rembourser vos soins de chiropratique par votre mutuelle

Pratique médicale très populaire en Amérique du Nord, la chiropratique se fraie une place dans le monde des médecines douces reconnues en France depuis quelques années. Toutes les complémentaires ne couvrent pas les dépenses de ces soins et il est recommandé de réaliser une simulation de devis des différentes mutuelles sur un comparateur en ligne.

Qu’est-ce que la chiropratique ?

La chiropratique est une médecine que l’on qualifie de manuelle et qui a principalement recours aux manipulations de la colonne vertébrale pour préserver et restaurer des conditions de bonne santé, en prêtant une attention particulière aux systèmes nerveux et musculosquelettiques.

Cette pratique, experte en soins de la colonne vertébrale, prévient, diagnostique et traite un grand nombre de pathologies mécaniques. Ces soins curatifs et préventifs peuvent ainsi contribuer à l’amélioration de votre confort quotidien.

Que soigne la chiropratique ?

Les affections que vous pouvez traiter chez votre chiropracteur sont variées. Elles concernent principalement les pathologies résultant d’un désordre fonctionnel comme les maux de têtes, vertiges, les manifestations respiratoires, les problèmes génito-urinaires, les troubles digestifs, mais aussi ce qui concerne le système locomoteur et nerveux comme des torticolis, une arthrose de la hanche, des sciatiques ou des problèmes liés au sport.

La chiropratique est également reconnue pour ses vertus au cours d’une grossesse. De nombreuses femmes enceintes bénéficient de manipulations douces appelées « ajustements » et d’exercices thérapeutiques. Elles trouvent ainsi le moyen de remplacer des médicaments qui leur sont interdits et voient le risque de douleurs lors de l’accouchement se limiter.

Si vous êtes sportif, en consultant un chiropracteur, grâce à une amélioration de la souplesse de vos articulations, votre corps sera en mesure de mieux s’adapter aux diverses sollicitations. Vous pourrez également augmenter vos performances ainsi que votre capacité à récupérer après l’effort. Le chiropracteur est aussi  capable de détecter toute gêne pour le sportif (pieds plats, entorse mal soignée…).

Comment se déroule une consultation ?

L’objectif pour le chiropracteur est l’élimination de toutes les sources de subluxation (un déplacement partiel des deux extrémités d’un os au niveau d’une articulation) pour améliorer la circulation nerveuse. C’est pourquoi votre praticien pourra vous demander un examen radiologique, un scanner ou une IRM de la colonne vertébrale et du bassin. Ces différentes dépenses peuvent être conséquentes et il est conseillé d’avoir un contrat chez une mutuelle santé pour les différents frais de chiropratique.

L’établissement du diagnostic nécessite un questionnement général quant à votre état de santé et vos antécédents médicaux, une auscultation et un examen clinique orthopédique et neurologique.

Pour le traitement en lui-même, les méthodes possibles sont nombreuses et peuvent prendre la forme d’étirements, de techniques musculaires et le plus souvent de manipulations. Ces dernières se font manuellement ou parfois à l’aide d’instruments comme une table de flexion-distraction ou des instruments à impulsion.

Enfin, votre chiropracteur pourra, à l’issue de la séance, vous donner des conseils de posture, de nutrition, d’hygiène de vie et vous prescrire un programme de réhabilitation posturale ou fonctionnelle.

La durée d’une consultation oscille entre 30 et 60 minutes et son prix varie en général entre 40 et 70 €. Cette prestation n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. En revanche, vous pouvez demander à votre mutuelle si elle prend en charge une partie du tarif.

Attention, n’étant pas médecin, l’ostéopathe n’est pas en mesure de vous fournir un arrêt de travail ou une prescription médicale.

Une récente étude a souligné l’existence de risques liés à la chiropratique souvent passés sous silence. Ainsi, même les défenseurs de cette pratique reconnaissent qu’une manipulation mal faite, au mauvais moment sur la mauvaise personne peut avoir des conséquences lourdes. Cependant, les praticiens, bien qu’ils ne soient pas médecins, bénéficient d’un enseignement sur 6 ans dans des écoles spécifiques qui permet de prévenir de tels risques.